Mon expérience de travail dans le monde de la gestion de conflits m’a appris une chose : la majorité des personnes sont peu équipées pour faire face à un conflit. Malgré l’impact des plus négatif que peut avoir un conflit, rares sont les personnes qui, dans le parcours de leur vie, développeront des compétences précises dans la gestion de conflits. Fidèles à notre habitude d’aller vite, nous sommes à la recherche d’outils, pour ne pas dire de baguettes magiques, pour régler rapidement des situations qui nous heurtent et nous déstabilisent. Pourtant, en regardant autour de nous, forcés nous sommes de conclure que la vie est tout, sauf un grand fleuve tranquille. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil est une simple fabulation.

S’il est vrai que, parfois, notre langage et nos comportements vont au-delà de ce que nous désirions dire ou faire, la bonne nouvelle est qu’il est possible d’influencer, de façon positive, ces débordements. Il s’agit d’apprendre à mieux entrer en contact avec la résistance rencontrée chez l’autre et celle présente en nous. Cet outil tant recherché par les personnes expérimentant un conflit est-il tout simplement enfoui dans notre incompréhension du rôle de la résistance dans notre vie?

Dans les ateliers que je livre, la résistance est abordée de façon régulière. Ce qui m’impressionne, lorsque je fais un petit exercice de visualisation relié à la perception des participants face à la résistance, est que 95% du temps celle-ci est négative. Pourtant, la résistance est normale et omniprésente, autant physiologiquement, psychologiquement que socialement. Une résistance adéquate de nos muscles est à la base d’une bonne posture. Notre résistance, face à certaines limites à ne pas franchir, nous évite des désagréments et nous permet de rester en équilibre dans notre vie. Un pouvoir indu est à la base de cette résistance, à la source des révolutions politiques et sociales. Ne sont-ce pas là des choses positives ? Le problème n’est pas la résistance, mais bien notre peu de connaissances de celle-ci, et surtout, de comment s’en servir pour mieux entrer en contact avec l’autre, notre semblable, pour ultimement éviter des différends pour ne pas dire des conflits.

« Entrer en contact avec la résistance te sera pénible, jusqu’au jour où tu en feras ton allié. »

Si en tant que coach vous entrez en contact avec des personnes expérimentant un conflit ou désirant les éviter, je vous invite à vous joindre à moi en février 2025 lors de la formation : Coaching de conflits individuel et en intervention de groupe…cliquez ici